Parlons peu. Parlons bien.
"L’amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons.
L’amour est une bataille, l’amour est une guerre, l’amour grandit."
[James Baldwin]
Je n'ai jamais trouvé phrase aussi sensée. Déjà, elle m'arrange cette phrase. "L'amour ne commence [...] comme nous le croyons.", ça tombe bien. Depuis quand es-tu dans cet état de transe ? Dans cet état de non objectivité pure ? Des semaines, des mois, une année peut-être. Toi comme moi n'avons jamais vraiment eu envie de compter. De plus, je ne saurai te dire depuis quand nous nous conjugons. Etait-ce un mardi ou un dimanche ? Un lundi peut-être. Etait-ce le mois dernier ou ces jours-ci ?
Tu oublies souvent mon prénom pour me nommer par des possessivités, et je réponds, le sourire aux lèvres. Et pourtant.
"L'amour est une bataille, l'amour est une guerre."
Tu ne contredira certainement pas ce cher James. Depuis quand te bats-tu contre toi même ? Depuis quand es-tu en guerre pour avoir le droit de tenir ma main ? Depuis quand supporte tu les vas-et-viens de mon coeur, les insouciances de mes actes, les larmes que tu ne peux essuyer, les brainstorming ?
Tu mènes bataille depuis toujours. Et encore plus depuis ce fameux mardi, dimanche, lundi. Depuis que je suis à tes côtés. Tu m'aimes et me le montre pendant que je te claque des portes au nez. Pendant que je me barbouille de joie loin de toi. Tu es là. J'en ai besoin. Mais ne suis pas amoureuse. Toi comme moi le savons. Toi comme moi aimerions que ça change.
"L'amour grandit"
J'en doute. En ce qui te concerne j'entend. Plus te ferai très certainement exploser. Pour moi... Il faut l'espérer.