"Et moi je suis tombée en esclavage de ce sourire, de ce visage"

Publié le par Mere-Veille

 

22 août 2010. Chaleur intense. Vitres grandes ouvertes et virage serrés. Muse en fond sonore de nos silences parfois bruyants. Promenade au bord de l’eau. Soursac. On parle, on rit. De tout, de rien. On comble le vide et la gêne. On connait la suite sans vouloir se l’avouer. Parce qu’il serait temps. Tu te caches dans mon cou pour ne pas te faire voir de ces gens connus, puis en profite pour attraper ma main et ton souffle dans mon cou me parait aussi chaud que les rayons du soleil. Nos mains deviennent moites au moment où tu te décides enfin à parler.

 

22 septembre. Les jours se sont écoulés. Ta sœur fête ses 32 ans et je rentre dans deux jours. Avec un décalage nous fêtons vos anniversaires. Je me retrouve au milieu de toute ta famille à la fois gênée et impressionnée. Il semblerait que cette histoire tente à devenir sérieuse. Tes mots sont de plus en plus tendres et tes intentions touchantes. Tu me laisse me débrouiller avec mes démons tout en serrant fort ma main. J’ai confiance en Toi.

 

22 octobre. Demain c’est mon anniversaire que l’on fête. C’est devant ma famille et mes amis que tu vas te retrouver. Que je vais te laisser te faire connaître tout seul. Je ne suis pas encore très à l’aise avec nous deux, je boîte encore un peu parfois, et toute cette agitation autour de moi me fait un peu peur. Alors je te laisse te débrouiller. Tu es grand après tout. Alors que moi, à travers mes vingt ans, ce sont mes dix ans que je célèbre.

 

22 novembre. Hier, je t’ai laissé sur un quai de gare alors que je repartais vers le sud. Tes yeux brillaient et je me suis enfuie avant que les miens s’amusent à faire pareil. Pour éviter l’humidité de l’au revoir, des séparations et des retrouvailles trop lointaines je me suis forcée à dormir. Avec toi je préfère pleurer de rire. Notre histoire c’est souvent en coup de vent qu’on la vit. Alors je prends le meilleur et préfère laisser le reste de côté. Avec la pluie et les gens gris.

 

22 décembre. Serait-ce la prochaine fois dans nos coups de vent ?

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Y
<br /> <br /> Je me retrouve sacrément chez toi. Tu fais dérouler le temps, je crois que tout ça, tes mots et ces mois, me ressemblent atrocement.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Alors vivre les 22 :)<br /> <br /> <br /> <br />
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