Il n'y a qu'une réussite : pouvoir vivre comme on l'entend. [Christopher Morley]
Les nerfs qui lâchent sans vraiment savoir pourquoi. Vite, vite trouver une excuse. Deux, trois. En rajouter, aller chercher au fond ce qui pourrait faire que je vais si mal. La famille, les amis. Le temps qui passe et l’incertitude. Tant de bonnes raisons toujours bien présentes quand les larmes menacent de venir humidifier nos joues.
Mais un sursaut d’honnêteté envers soi nous fait rendre compte. Pour soi. Parce qu’il le faut bien. Si je vais si mal c’est juste parce que j’ai ce manque charnel. Ce besoin de présence. Cette envie de ne plus vivre qu’avec des fantômes. Passer une fin de semaine chez lui pour se rendre compte que je ne le vois pas. Ne pas savoir comment en parler à mes amis lointains. Et n’avoir personne pour récupérer mes larmes.
Je crois que j’arrive à saturation. J’ai ce besoin omniprésent d’être à vos côtés. De vous avoir pour moi. De l’égoïsme en benne. Mais le virtuel ne me satisfait plus. J’ai besoin de me rassasier de vous. De lui.